Lorsque Benoit, un développeur web autodidacte et photographe passionné, a décidé de gravir le Mont Rinjani, il ne cherchait pas seulement l’excitation de l’aventure. En tant que personne qui s’épanouit dans les nouveaux défis et la liberté de la nature, l’ascension du Mont Rinjani est devenue un voyage profondément personnel—un test d’endurance, une célébration de la nature et une expérience inoubliable sur le deuxième plus haut volcan d’Indonésie.
Lorsque Benoit, un développeur web autodidacte et photographe passionné, a décidé de gravir le Mont Rinjani, il ne cherchait pas seulement l’excitation de l’aventure. En tant que personne qui s’épanouit dans les nouveaux défis et la liberté de la nature, l’ascension du Mont Rinjani est devenue un voyage profondément personnel—un test d’endurance, une célébration de la nature et une expérience inoubliable sur le deuxième plus haut volcan d’Indonésie.
Un Début Chaotique
Le trek de Benoit commença par une série de faux départs. Partant tôt de Gili Air, il se retrouva rapidement pris dans un tourbillon de malentendus, de retards et d’une arrivée imprévue à Senaru. Lorsqu’il arriva au point de départ à 11 heures du matin, son groupe était déjà parti depuis plusieurs heures. Après une rapide soupe de nouilles, il fut associé à un guide et chargé de rattraper le groupe—à une allure proche de la course.
Le défi monta rapidement alors que Benoit se forçait à suivre le rythme de son guide, qui, malgré ses tongs, maintenait un rythme effréné. Le trek, déjà exigeant dans des conditions normales, devenait une course contre la montre. Deux heures plus tard, il aperçut enfin l’un des porteurs de son groupe au loin.
La Force Incroyable des Porteurs
Rencontrer le porteur fut une expérience humiliante. Benoit s’émerveilla devant l’homme qui, malgré sa petite taille et une claudication évidente, portait une charge de plus de 30 kilogrammes. Curieux et désireux de partager la charge, Benoit proposa de porter la charge du porteur—une erreur qu’il regretta rapidement. L’équilibre du poids s’avéra presque impossible, et Benoit gagna un nouveau respect pour la force incroyable et la résilience des porteurs qui rendent ces treks possibles.
Atteindre le Bord du Cratère de Senaru
En fin d’après-midi, Benoit rejoignit son groupe—aussi un groupe animé d’amis espagnols basés à Jakarta—et continua sa montée vers le bord du cratère. La récompense pour ses efforts acharnés fut une vue panoramique sur le lac Segara Anak et le sommet imposant du Mont Rinjani, illuminés par les teintes dorées du coucher du soleil. Ce soir-là, sous un ciel étoilé, l’équipe partagea un repas copieux de nasi goreng préparé par leur guide et les porteurs. Épuisé, Benoit s’endormit tôt, se préparant pour la descente dans la caldeira le lendemain.
Descente vers le Lac
Le deuxième jour commença par un lever de soleil à couper le souffle qui éclairait le cratère d’une lumière douce et chaude. Après un petit déjeuner de bananes frites et de pain grillé, le groupe entama une descente raide et glissante vers le lac Segara Anak. Le chemin, bien que traître, les récompensa par des vues à couper le souffle. Au bord du lac, les randonneurs se reposèrent, certains se baignèrent dans les sources chaudes tandis que d’autres bravaient les eaux glacées du cratère.
La montée hors du cratère s’avéra tout aussi difficile. Benoit s’associa au porteur blessé, alternant le port du fardeau pour alléger la charge de l’homme. La montée raide nécessitait de fréquentes pauses, et lorsqu’ils atteignirent le bord de Senaru, la fatigue était évidente sur tous les visages. Mais lorsque le groupe arriva au campement, ils furent traités à un coucher du soleil spectaculaire—un moment paisible avant la montée finale vers le sommet.
L’Ultime Poussée vers le Sommet
À 2 heures du matin, le dernier jour, Benoit se réveilla avec du café, des biscuits et des températures glaciales. Vêtu de toutes les couches chaudes qu’il possédait, il rejoignit son groupe pour l’ascension finale. Guidés par la faible lueur des frontales, ils gravirent un à un le volcan, sur le gravier volcanique. Le sentier raide et glissant mettait à l’épreuve chaque once de leur détermination, mais la récompense en valait la peine.
Au lever du soleil, Benoit se tenait au sommet du Mont Rinjani, entouré de vues s’étendant sur Bali, Flores et Sumbawa. Le lac du cratère scintillait bien en dessous, et le lever de soleil projetait une lueur ardente sur le paysage. Le vent mordant et les températures glaciales ne purent éteindre le sentiment de réussite qui l’envahit.
La longue descente
La descente du sommet fut un mélange d’exaltation et de prudence. Glisser sur le gravier meuble ressemblait plus à du ski qu’à de la randonnée, et les bâtons de randonnée de Benoit s’avérèrent inestimables. De retour au camp, il fut accueilli avec une crêpe à la banane—une récompense modeste mais profondément satisfaisante après la difficile ascension.
Le dernier segment du voyage, une descente de cinq heures vers Sembalun, mit à l’épreuve l’endurance de chacun. Les jambes fatiguées et les muscles endoloris rendaient chaque pas plus lourd. Malgré la fatigue, Benoit ressentit un sentiment de gratitude accablant—pour la camaraderie de ses compagnons de trek, le dévouement inébranlable des porteurs et la beauté à couper le souffle du Mont Rinjani.
Réflexions sur une Aventure Inoubliable
Lorsque Benoit monta à bord d’un ferry pour retrouver sa compagne Fabienne sur les îles Gili, il ne pouvait s’empêcher de réfléchir à la nature transformatrice de son trek. Le Trek de 3J/2N sur le Sommet et le Lac l’avait poussé à ses limites physiques et mentales, lui offrant des expériences et des panoramas qui resteraient à jamais gravés dans sa mémoire. Pour Benoit, l’ascension du Mont Rinjani n’était pas simplement une randonnée—c’était un témoignage de la résilience de l’esprit humain et de la beauté profonde du monde naturel.
Recommanderait-il cette randonnée ? Absolument. Mais avec une note de prudence : venez préparé, respectez les porteurs, et soyez prêt à confronter vos limites.